2 hors, 2 dans, 1 résonance…

Les moments que nous vivons peuvent paraître surréalistes, irréalistes, hallucinants, horrifiants, fous, éprouvants, inhumains ou tirés de séries et films de science-fiction. Cela peut nous mettre « hors de nous » de colère, peur, tristesse, dégoût… Mais captons-nous le sens profond et subtil de ces mots ? « Hors de nous » : qui nous éloigne du centre de nous-même, des autres et du « nous » collectif humain. Les souffrances en face desquelles nous nous trouvons et qui nous font réagir ainsi, peuvent refléter les nôtres, dont nous n’avons pas (encore) conscience, non admises, refoulées, niées, cachées par un masque visible ou invisible (mais émotionnellement bien présent), pour tenter de les étouffer ou de les oublier.

Ainsi, à moins de les écouter et de les transformer en énergie bénéfique, ces chocs émotionnels intenses ou stagnants, peuvent bouillonner en nous jusqu’à trouver un moyen de se libérer à l’extérieur, possiblement au détriment de nous-même et des autres, et/ou en se manifestant par un ou des symptômes physiques plus ou moins brutaux.
Il est alors primordial et apaisant de réaliser que nous sommes plus que ces émotions et que ces symptômes : ils sont nos messagers personnels pour notre être entier, et c’est à nous que revient la responsabilité d’en comprendre les messages aussi subtils soient-ils.

« L’autre » est doué pour appuyer là où cela fait mal en nous, et nous sommes aussi doués que lui pour appuyer là où cela fait mal en lui, inconsciemment la plupart du temps. Or, « l’autre » est un miroir et une partie de nous-même. Alors, même si le juger « défoule » sur le coup, subtilement cela nous « dé foule », nous abîme nous-même, et abîme de fait le collectif humain, agrandissant l’abîme de la distanciation.
Ce peut être le choc des visions de la vie opposées car chaque humain a son « à vie » sur l’« avis » et sa perception de la réalité : la nôtre est juste pour nous-même et celle de l’autre est juste pour lui-même.

Accepter cela est différent de s’y résigner : accepter apaise alors que se résigner frustre et nourrit la dualité. De même que lâcher-prise est différent d’abandonner : lâcher-prise traduit la foi en la vie alors qu’abandonner, encore une fois, frustre et nourrit la dualité.
Lumière et ombre sont toujours connectées. Lutter contre l’ombre revient donc à lutter contre la lumière. N’est-il pas plus constructif d’éclairer l’ombre par la lumière tout en ayant conscience que la lumière peut être masquée par l’ombre ? Croire que l’un peut contrer l’autre est encore une illusion duelle alors que voir l’ensemble peut créer l’unité.

Écoutons l’enfant qui crie à l’adulte d’« arrêter de devenir méchant en étant méchant avec un méchant, car le pire méchant a aussi un cœur gentil mais qui est caché sous du malheur ». Ce message est tellement fort, puissant, profond, à méditer, qu’une pause s’impose dans nos façons d’être, de penser, de nous exprimer et de nous comporter les uns avec les autres. Quelles souffrances profondes sont (r)éveillées ?
Pourquoi vivons-nous cela ? Qu’avons-nous, toutes et tous, à comprendre, à transformer et à intégrer ?

Quand nous ressentons de telles souffrances, aussi chaotiques soient-elles, nous pouvons les vivre en conscience, les regarder droit dans le cœur et ainsi « vibrer » instantanément plus haut. Et quand elles sont exacerbées et qu’elles (re)montent à la surface, c’est que maintenant est le moment de recycler la puissante force qu’elles contiennent en énergie d’amour et de vie.
Cela nous permet, individuellement, de (re)trouver notre unité, notre pouvoir intérieur, notre authenticité, notre positionnement, notre ancrage, notre alignement, notre connexion, entre ce que nous pensons, ressentons, exprimons et faisons.

A mon sens, nous pouvons ainsi (r)éveiller une conscience collective pour agir à l’extérieur, avec justesse et discernement, en informant et accompagnant aussi autrui avec respect : une clef qui peut ouvrir une à une les portes des consciences, faisant tomber spontanément et au bon moment toute barrière inutile. Et même si l’évolution et l’éveil peuvent nous sembler longs à se manifester, ils se font, subtilement, au rythme propre à chaque humain créant le collectif que nous sommes. Car la conscience de regarder « deux hors » en résonance avec « deux dans », développe la capacité de voir (au-delà des masques de la dualité « hors de nous »), les visages de l’amour, de la paix et de l’unité, créant alors de l’« or de nous »…

Blandine Vaquer, le 20/06/2020

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