Vive larme émotionnelle…

L’eau est omniprésente sur Terre, dans les végétaux, le corps des animaux et donc celui des humains. Parmi ses nombreux effets bénéfiques, l’eau hydrate, relaxe, tonifie, nourrit, enrichit, porte, baigne, lave… Les larmes étant en majorité composées d’eau, nous réalisons ainsi toute sa puissance émotionnelle… Les émotions sont universelles : nous ressentons toutes et tous des émotions d’intensité différente, exprimées ou pas, faisant de nous des êtres riches de sens, « sens »ibles et « sens »iblement uniques.

Selon moi, pour être sur la même longueur d’onde que le monde dans lequel nous vivons, toujours plus rapide et connecté, et arriver à y être bien, soyons en résonance et au diapason avec nous-même : pour cela nos émotions sont des repères, des panneaux indicateurs nous guidant sur le chemin de notre vie. Qu’elles soient exacerbées ou discrètes, nos émotions forment un réseau de communication, afin de nous faire comprendre la différence entre ce que nous sommes à l’instant « T » et ce que nous souhaitons être. A tous niveaux d’ouverture à nous-même et de sensibilité, au quotidien, nous ressentons intuitivement lorsque quelque chose nous va ou pas, nous convient ou pas, nous plaît ou pas, nous épanouit ou pas…
Lorsque nous avons besoin d’exprimer nos émotions, de nous exprimer authentiquement, nous-même…

Telle une partition musicale, un flot de larmes est un composé émotionnel, et chaque émotion de joie, tristesse, colère, peur, dégoût… Peut composer un flot de larmes particulier à chacune et chacun de nous. Femme, homme, adolescente, adolescent, enfant, bébé… Nous sommes équipés de ce fabuleux système d’expression émotionnelle par les larmes, salvateur, salutaire en cas de débordement interne d’émotions.

A mon sens, l’expression émotionnelle par les larmes est assimilable à l’éruption d’un volcan, produite de diverses façons, entre autres selon la pression existant dans les profondeurs… De l’humain… De la Terre…
Elle peut crier, exploser, projeter de la lave, des roches ou cendres, imprévisibles, rapides, dangereuses, laissant les êtres vivants aux alentours dans l’angoisse, l’obscurité, face aux retombées incandescentes…
Sous l’eau, en silence, elle peut expulser de la lave qui modifie les fonds marins en refroidissant et créer des projections d’eau, le tout pouvant générer des vagues inhabituelles, ondes propagées, raz-de-marée…
Ou elle peut libérer tranquillement des flots de lave, coulant paisiblement et lentement le long du volcan, laissant le temps de dégager le passage, d’endiguer les coulées, protéger les êtres vivants aux alentours…

Ressentir des émotions met nos corps en mouvement et cela peut faire « monter » les larmes, telle une éruption volcanique où la Terre déborde et s’extériorise, avant de se calmer et de se rééquilibrer… Certes, ces phénomènes peuvent avoir des conséquences décisives, chaotiques, douloureuses, violentes… Mais imaginons les dégâts causés si un volcan sous pression en phase de débordement n’entrait pas en éruption, si ce besoin d’extérioriser était bloqué, retenu, empêché, brimé, bridé, refoulé, jugé honteux…
Une implosion aurait-elle lieu dans les profondeurs, causant des dégâts invisibles mais bien présents ? Ou imaginons cette lave et ces roches cherchant un passage suffisamment large et solide vers une sortie… Que se passerait-il si elles n’en trouvaient pas ? Un rééquilibrage intérieur s’imposerait alors d’urgence… Ou sortiraient-elles ailleurs créant une éruption encore davantage dévastatrice, invasive et inattendue ?

De mon point de vue nous avons toutes et tous des volcans émotionnels intérieurs : éteints pour l’instant, en éveil, sous pression, en éruption explosive et rapide, silencieuse et propagée, libératrice et paisible… Femme, homme, adolescente, adolescent, enfant… Inspirons-nous des bébés !
Autorisons-nous à ressentir toutes nos émotions, exprimons-les, extériorisons-les naturellement et pleurons si les larmes montent !
Il est grand temps de réaliser que les larmes n’ont pas lieu d’être jugées, ni humiliées, ni rejetées : elles constituent une force, un exutoire, une soupape naturelle pour réduire ou évacuer la pression, la douleur. Quand nous avons les larmes aux yeux, notre vue se trouble, elles transmettent ainsi un message, à nous-même et aux autres si nous ne sommes pas seuls à ce moment précis : chacune et chacun peut le recevoir.
Et quand nos larmes ont besoin de couler, souvenons-nous que l’eau lave et que c’est « larme » du cœur…

Blandine Vaquer, le 03/08/2019

Les larmes peuvent concerner toute émotion et constituent des indicateurs d’évolution de vie globale, que la communication en résonance intuitive vous accompagne à (re)connaître… Je vous invite à me contacter au 06 24 01 20 43 ou sur blandine.vaquer@yahoo.fr pour plus d’informations ou prendre RDV. A très bientôt !

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