Je ne sais plus, je vis…

Qui n’a jamais pensé, dit ou entendu dire : « Je ne sais plus… Quoi faire… Comment faire… Comment me comporter… Pourquoi j’agis… Quoi dire… Quoi penser… Où donner de la tête… Où j’en suis… Qui je suis… Comment vivre… Comment aimer… Si je suis capable… Si c’est vrai… Si cela en vaut la peine… Si je sais… » ? A mon sens, c’est lorsque « nous ne savons plus si nous savons » que nous reconnectons notre cerveau à notre cœur et à notre ressenti : nous nous remettons en question, nous activons notre « mise à jour ». Comme si tout ce que nous pensions jusqu’alors était mis en doute ou s’effondrait, par non obtention des résultats attendus, signe qu’il est temps de changer au moins une toute petite variable d’une situation.

Et là, dans cette situation pouvant nous sembler chaotique, nous pouvons nous sentir…
… Un peu, beaucoup ou entièrement perdus : là est l’opportunité de nous retrouver nous-même !
… Tomber plus bas que terre : là est l’opportunité de nous relever en gardant les pieds sur terre !
… Toucher le fond : là est l’opportunité de rebondir, de remonter en nous appuyant sur ce fond !
… Submergés : là est l’opportunité d’émerger, d’Être, de vivre, de nous aimer nous-même, enfin !
Nous nous réconcilions ainsi avec nous-même, toutes les parties de nous-même, ce que nous sommes…

Pour nous aider, nous pouvons voir nos émotions comme une multitude de boussoles dont la somme constitue notre boussole intérieure, qui nous guide, nous oriente dans la vie, au quotidien, à tout instant. Cela est-il si surprenant de nous aimer nous-même, de nous unir en nous-même, de nous marier en nous-même pour le meilleur et pour le pire, alors qu’habituellement nous vivons cela avec quelqu’un d’autre ? De plus, en chacune et chacun de nous coexistent le meilleur et le pire : « quoi en faire » est une question d’engagement avec nous-même et autrui, de pensées, de choix, d’actions… Pour ne pas nous déboussoler.

Nous entendons parfois dire que la peur du pire est pire que le pire : en effet, imaginer à l’avance une éventuelle souffrance future, souvent différente de ce qui peut se produire, empêche de vivre le présent. Il en est de même pour l’attente perpétuelle du meilleur, qui, s’il se produit, est souvent différent de l’attendu ou du rêve, et crée soit la déception ou la frustration, soit la surprise, la joie, l’émerveillement… Le fait de repousser de toutes nos forces une chose à faire ou une échéance par crainte de souffrir, ou, de nous languir l’arrivée d’une chose ou d’un évènement pour enfin être heureux, est toujours énergivore. Refuser massivement des situations qui nous correspondent ou accepter massivement des situations qui ne nous correspondent pas, est aussi énergivore : selon moi il y a une différence fondamentale entre, attendre passivement qu’un évènement bénéfique se produise, et, avoir la foi qu’il arrive au bon moment et au bon endroit tout en nous activant pour qu’il se concrétise, en équilibre avec la Vie et nous-même.

Toute étape nécessite son propre rythme, à l’image de la cicatrisation : une peau qui ne cicatrise pas peut continuer à saigner et lutter contre les impuretés ; une peau qui cicatrise forme généralement une croute, et arracher cette croute avant son détachement naturel au bon moment, peut fragiliser la peau, laisser une cicatrice marquée, ralentir la cicatrisation voire rouvrir la blessure, induisant une nouvelle croute…
Des situations pouvant être similaires restent malgré tout uniques : il en est de même pour nos « mises à jour », car tout se produit d’autant de façons possibles qu’il y a d’êtres humains sur la planète Terre ! Il tient donc à chacune et chacun de nous, de nous mettre « à jour » au possible, d’arrêter de rester « en nuit perpétuelle » (ennui perpétuel), de veiller à l’équilibre, en évitant ainsi les déséquilibres extrêmes…

Qu’il soit question d’état d’âme ou d’état d’esprit, il est aussi question d’état de corps et d’état d’Être ! A mon sens, la souffrance n’est pas à fuir, car elle fait partie de nous-même, à un endroit, à un instant… Nous pouvons remarquer qu’elle s’estompe quand nous commençons à la voir telle qu’elle est, l’accueillir pour ce qu’elle est, sentir l’émotion liée à elle, quand nous intégrons la raison de sa présence, quand elle nous signale que nous ne sommes pas en accord avec nous-même, nos actions, la vie que nous menons… En la voyant comme une énergie sur laquelle nous appuyer pour remonter et puiser notre force, nous pouvons créer notre propre mise à jour, Être et renaître à nous-même, car l’être humain avec lequel nous construisons notre propre vie et avec lequel nous vivons le plus longtemps, est bel et bien nous-même…

Blandine Vaquer, le 14/09/2019

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