La matière spirituelle…

Selon plusieurs définitions, la matière est touchable, physique, corporelle, contraire à l’esprit, mais ce qui est spirituel est impalpable, relève de pensées, de justesse dans les idées, a de l’esprit, rend heureux… Plutôt que les opposer, voyons la matière ET ce qui est spirituel comme deux côtés complémentaires d’une même pièce, dont la tranche est leur espace d’intégration, présents tous les jours de notre vie. En effet nous sommes toutes et tous « touchés » par des pensées, des idées pouvant nous rendre heureux. Donc, concrètement, comment pouvoir spiritualiser la matière ou matérialiser ce qui est spirituel ?

Prenons l’exemple d’un boulanger, héritier d’une boulangerie familiale, dont le métier se transmet de génération en génération.
Ce boulanger, en intégrant ses savoir-être et savoir-faire ancestraux, décide de faire évoluer son activité pour davantage de modernité, vivre avec son temps, et aménage son espace. Il aime ses traditions familiales et il aime son métier : il est heureux de choisir divers ingrédients à l’idée de faire de bons et beaux pains, innovants et sains, pour rendre heureux son foyer, ses amis, ses clients…
Chaque jour, il met son cœur à l’ouvrage, telles des œuvres d’art qu’il façonne de ses mains : il se lance corps et âme dans ses préparations avec amour de lui-même, de ce qu’il fait, des autres, ici et maintenant. Au final, ses pains se ressemblent, mais chacun reste unique et véhicule une empreinte de ce boulanger. A sa façon, même s’il ne le dit pas avec ces mots il spiritualise la matière et matérialise ce qui est spirituel.

Selon moi, il en est de même pour un professionnel du bien-être humain, animal ou environnemental, qui transforme le « mal » sans « combat » en étant « intelligent haut », en intégrant le côté « bien » de la pièce. Tout n’est pas noir OU blanc : tout est noir ET blanc, à l’image du Yin et du Yang, de la nuit et du jour… Spiritualiser la matière ou matérialiser ce qui est spirituel, n’est pas ignorer notre passé ou notre présent.
Il s’agit d’intégrer nos expériences vécues en regardant les deux côtés de la pièce, et en élargissant notre champ de vision du monde avec ses nouvelles technologies et ses évolutions au sens large : en réalisant que tout n’est pas entièrement bien ou mal, nous pouvons observer à quel point l’être humain est créatif, riche de potentialités, peut évoluer lui-même et accompagner autrui à évoluer, avec respect et talents.

De même que la complémentarité entre raisonnement et intuition, la complémentarité entre matière et spirituel s’équilibre en faisant nos choix par le cœur, par amour et non par la peur (sauf cas d’urgence). Les « contradictions » constituent tout système, comme le monde, et en font sa richesse : elles sont des « contre-addictions » qui nous empêchent de répéter ce qui ne fonctionne pas, et nous invitent à avancer. Par exemple, vouloir à tout prix aider quelqu’un, quoi qu’il en coûte, l’aide-t-il dans tous les cas ? Les machines remplacent des humains pour des tâches, or, ce sont bien des humains qui les ont conçues !
Les opposés complémentaires s’attirent, peuvent s’entraider pour approcher l’équilibre, voire fusionner.
Deux aimants de même polarité se repoussent, et, en même temps, selon la distance à laquelle ils sont l’un de l’autre, peuvent rester proches, ce qui leur demande un repositionnement mutuel et en continu.

Il s’agit donc de composer, de créer, de marier la tradition à la modernité, ce qui est spirituel à la matière, pour préserver et entretenir autant que possible l’équilibre, à l’image d’une balance à deux plateaux.
A mon sens, fuir un des côtés d’une même pièce ne rend pas libre (sauf cas d’urgence) : il s’agit plutôt d’une illusion de liberté générée par la peur, qui ne fait que repousser dans le temps ce que nous fuyons. Ainsi, tel un boomerang, l’objet de cette fuite peut se présenter à nouveau, que ce soit une situation ou un être humain, jusqu’à ce que nous l’intégrions en en trouvant l’essence bénéfique pour notre vie présente.

Il n’est pas question de savoir si nous avons le temps ou pas, il est question de savoir si nous le prenons.
Selon moi, prendre le temps est un choix, avoir le temps est une illusion, et cela fait toute la différence.
Que faisons-nous avec le temps ? Faisons-nous ce que nous aimons et aimons-nous ce que nous faisons ? L’ingrédient secret du bonheur n’est justement pas secret, il est présent, il est donc à notre portée, il est l’amour que nous sommes et que nous partageons dans notre vie, et là est notre cœur : c’est avant tout cela qui spiritualise la matière ou matérialise ce qui est spirituel, c’est la magie quand l’âme agit.

Blandine Vaquer, le 01/12/2019

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